La Voiture Électrique
8H05, Mme Mareinla emmène les enfants à l’école. Pour s’y rendre, elle utilise depuis peu sa nouvelle voiture électrique.
La voiture électrique
Intro : A l’heure où le développement durable est au cœur des politiques, à l’heure où les estimations les plus pessimistes prévoient une augmentation moyenne de 4°C à l’horizon 2100, nous devons trouver des alternatives fiables et efficaces en matière de transport notamment.
A première vue la voiture 100% électrique s’apparente donc comme la voiture propre d’aujourd’hui puisqu’elle n’émet aucun gaz nocif contrairement aux voitures à moteur thermique qui elles rejettent du CO2 dans l’atmosphère. Qu’il s’agisse de la marque française Renault ou encore de la marque américaine Tesla, les constructeurs automobiles doivent faire face à de nombreux défis techniques pour allier performance, autonomie et fiabilité. Les batteries des véhicules électriques sont les technologies énergétiques au cœur de la mobilité propre et durable.
La plupart des voitures électriques d’aujourd’hui roulent avec des batteries lithium ion. Observons le principe d’un peu plus près.
Mobilisons quelques notions de Physique Chimie :
de manière générale, un courant électrique se résume à un mouvement d’ensemble d’électrons. Ces derniers se déplacent de l’anode, l’électrode négative vers la cathode, l’électrode positive en passant par un fil de métal conducteur.
Les ions issus de ce transfert d’électrons traversent l’électrolyte, en partant de l’anode pour rejoindre la cathode. Ceci a donc lieu lorsque la batterie se décharge.
La migration des électrons s’explique par le phénomène chimique d’oxydoréduction. L’anode, constituée en carbone est ce que l’on appelle un réducteur (il cède des électrons). Après oxydation, les ions lithiums sont libérés.
La cathode, en oxyde de cobalt lithium est ce que l’on appelle un oxydant (il accepte des électrons). Il va adsorber les ions lithium.
A l’inverse, lors de la recharge de la batterie, les électrons et les ions lithium partent de la cathode vers l’anode. La batterie retrouve donc son état initial
Nous pouvons donc imaginer grâce à la voiture électrique notre réseau routier entièrement silencieux, nos villes et notre air nettement plus sain.
Cependant, son prix est un facteur qui ralentit sa démocratisation. Il faut compter en moyenne 35 000 euros pour acquérir une voiture électrique soit le double que pour une voiture thermique classique. Son prix est dû aux batteries, extrêmement couteuses à produire. De plus, son autonomie freine encore plus les acheteurs. En moyenne, les voitures électriques annoncent 150 km d’autonomie.
En conclusion la voiture électrique a encore du mal à émerger en raison de son prix élevé et d’une autonomie encore limitée. Cependant, elle convient parfaitement à des citadins effectuant des trajets journaliers relativement courts. Même si le marché de l’électrique ne propose pas une très large gamme de véhicules, les constructeurs s’investissent de plus en plus. Espérons donc dans un futur très proche rouler dans une voiture propre bénéficiant de structures appropriées et d’une autonomie rallongée.