La Médecine Moderne.
11h00, c’est une journée banale pour Franck, cardiologue au CHU de Nantes qui va comme à son habitude greffer un énième cœur artificiel à l’aide du système robotisé Da Vinci.
La médecine moderne
Il bat en moyenne 3 milliards de fois dans une vie, palpite lors de grands frissons, je veux bien sur parler du cœur, la véritable pompe de notre organisme. Ces 300g de muscle logés entre nos deux poumons, au-dessus du diaphragme et protégé par le thorax joue un rôle majeur : il permet la circulation sanguine.
Tout d’abord le cœur est un muscle creux. Dans le détail, il se divise en deux parties : un cœur droit où circule le sang pauvre en dioxygène et un cœur gauche où circule le sang riche en dioxygène. Il est cloisonné pour éviter tout mélange, qui réduirait son efficacité.
Il faut savoir que le sang circule à sens unique dans des vaisseaux qui forment une boucle, un système clos : les artères amènent le sang riche en O2 du cœur vers les organes tandis que les vaines elles ramènent le sang pauvre en O2 des organes vers le cœur.
Le cœur est divisé en quatre cavités : deux oreillettes et deux ventricules. La partie droite reçoit le sang veineux, pauvre en oxygène, et la partie gauche, le sang artériel, riche en oxygène. Le sang veineux arrive dans l’oreillette droite, passe dans le ventricule droit pour être envoyé dans les poumons où il va se remplir d’oxygène. Puis il revient au cœur mais du coté gauche, d’abord dans l’oreillette, puis dans le ventricule pour être propulsé dans tout le corps. Et le circuit recommence.
Le pacemaker pour pallier la bradycardie.
Une personne atteinte de bradycardie voit son cœur battre trop lentement ou faire des pauses (3 à 4 secondes). Lorsque la pause est trop importante ou que la fréquence est réellement trop basse, le patient, ressent des malaises principalement sous forme de vertiges, d’instabilité, d’essoufflement à l’effort, voire de syncope.
Le pacemaker s’apparente donc à une pile pour faire face aux défaillances cardiaques. 60 000 Français sont équipés chaque année, de ce petit boitier qui fait battre le cœur lorsqu’il est affaibli.
Le muscle du cœur, le myocarde précédemment cité, a besoin de messages électriques, délivrés sous forme d’impulsions nerveuses. C’est ce qui permet au cœur de jouer son rôle de pompe.
La particularité du cœur, c’est qu’il possède son propre générateur d’électricité. Un générateur qui marche grâce à un réseau de cellules nerveuses qu’on appelle le nœud sinusal. Il se situe en haut de l’oreillette droite. Grâce à différentes ramifications, le message électrique va progresser dans les oreillettes, puis dans les ventricules, pour que les différentes cavités du cœur se contractent, à un rythme qui varie de 60 à 100 battements par minute au repos.
Avec l’âge ou après un accident cardiaque, le système électrique peut se dérégler. Le courant passe mal et le cœur se contracte moins vite, pour éviter tout accident du types, il faut implanter un stimulateur cardiaque, le fameux pacemaker. Il va compenser cette défaillance en envoyant au cœur des impulsions électriques.
Dans le détail, un système de stimulation cardiaque est conçu pour traiter un rythme cardiaque anormalement lent. Il est composé d'un stimulateur cardiaque, d'une ou plusieurs sondes de stimulation et d'un programmateur.
Deux éléments sont placés à l'intérieur du corps : le stimulateur et la ou les sondes de stimulation.
-Le stimulateur est un petit boîtier métallique qui contient des circuits électroniques et une pile. Le stimulateur surveille en permanence le cœur et délivre une impulsion électrique pour stimuler le cœur lorsque le rythme de celui-ci est interrompu, irrégulier ou trop lent.
-La sonde de stimulation est un fil isolé qui permet d'écouter l'activité cardiaque et de véhiculer de faibles impulsions électriques du stimulateur jusqu'au cœur pour régulariser le rythme cardiaque, lorsque nécessaire.
Enfin, le système implantable communique avec un programmateur, c'est-à-dire un ordinateur placé dans le cabinet de du médecin qui sert à programmer l'appareil cardiaque et à récupérer des informations utiles pour le médecin.
Le programme Da Vinci.
Le système Da Vinci s’apparente à un véritable RIIDII sophistiqué qui multiplie les possibilités des chirurgiens et offre des options moins invasives pour les interventions chirurgicales complexes et délicates.
Le système chirurgical Da Vinci est actuellement la seule technologie du marché à conférer aux chirurgiens la précision, la dextérité et le contrôle de la chirurgie ouverte conventionnelle en ne requérant des incisions que de 1 à 2 cm. Installé derrière la console Da Vinci, le chirurgien dispose d’une vision 3D haute résolution du champ opératoire. Pour opérer, il lui suffit de manipuler les manettes de la console, qui fonctionnent tel des forceps.
Lorsqu’est évoquée la possibilité d’une intervention chirurgicale, bon nombre de patients pensent avant tout aux risques. Ils souhaitent notamment savoir si la chirurgie Da Vinci est aussi sûre que les méthodes traditionnelles.
Le système chirurgical Da Vinci a été utilisé avec succès dans plusieurs dizaines de milliers d’opérations peu invasives dans le monde entier. Par ailleurs, Da Vinci est le gage de nombreux avantages en termes de sécurité puisqu’il permet de réaliser des interventions moins invasives avec autant d’efficacité que les méthodes conventionnelles.
Premièrement, ce système ne peut ni être programmé, ni prendre des décisions de manière autonome. Au contraire, chaque manœuvre chirurgicale doit être obligatoirement effectuée par le chirurgien.
Les interventions Da Vinci, comme toute autre opération conventionnelle, nécessitent la présence d’au moins deux professionnels : le chirurgien et son ou ses assistant(s). Celui-ci assiste dans ses opérations. Il doit notamment changer les instruments et fournir au chirurgien l’instrument Da Vinci le mieux adapté à la tâche à effectuer.
Le chirurgien opère quant à lui depuis la console, située tout près du patient. Le système Da Vinci met à l’échelle, filtre et convertit les mouvements de ses mains, poignets et doigts en mouvement précis d’instruments miniatures introduits dans le corps du patient. Ses tremblements sont réduits pour optimiser le contrôle de ses mouvements. Autrement dit, les instruments Da Vinci effectuent des opérations nettement plus précises que la main de l’homme.
Non seulement le système Da Vinci permet au chirurgien d’opérer en position assise, mais son charriot côté patient le dispose également de porter et de repositionner les instruments et la caméra, réduisant ainsi nettement sa fatigue.
Enfin, au cours d’une intervention, le système da Vinci effectue des millions de contrôles de sécurité. A l’épreuve des pannes, il est doté d’un mode d’extinction sécurisé qui permet au chirurgien de garder le contrôle de la procédure en cas de panne de courant ou de détection d’un problème lors d’un contrôle de sécurité.
Malheureusement, cette technologie de pointe à un coût : le prix d’un système Da Vinci est de l’ordre de 2 Millions d’euros et le cout de maintenance s’élève à environ 150 000 euros par année.
Cette revue du système Da Vinci met en lumière la relation entre un progrès thérapeutique et un cout de mise en œuvre important. Da Vinci ouvre la voie à l’utilisation optimale des robots.
La médecine moderne
Il bat en moyenne 3 milliards de fois dans une vie, palpite lors de grands frissons, je veux bien sur parler du cœur, la véritable pompe de notre organisme. Ces 300g de muscle logés entre nos deux poumons, au-dessus du diaphragme et protégé par le thorax joue un rôle majeur : il permet la circulation sanguine.
Tout d’abord le cœur est un muscle creux. Dans le détail, il se divise en deux parties : un cœur droit où circule le sang pauvre en dioxygène et un cœur gauche où circule le sang riche en dioxygène. Il est cloisonné pour éviter tout mélange, qui réduirait son efficacité.
Il faut savoir que le sang circule à sens unique dans des vaisseaux qui forment une boucle, un système clos : les artères amènent le sang riche en O2 du cœur vers les organes tandis que les vaines elles ramènent le sang pauvre en O2 des organes vers le cœur.
Le cœur est divisé en quatre cavités : deux oreillettes et deux ventricules. La partie droite reçoit le sang veineux, pauvre en oxygène, et la partie gauche, le sang artériel, riche en oxygène. Le sang veineux arrive dans l’oreillette droite, passe dans le ventricule droit pour être envoyé dans les poumons où il va se remplir d’oxygène. Puis il revient au cœur mais du coté gauche, d’abord dans l’oreillette, puis dans le ventricule pour être propulsé dans tout le corps. Et le circuit recommence.
Le pacemaker pour pallier la bradycardie.
Une personne atteinte de bradycardie voit son cœur battre trop lentement ou faire des pauses (3 à 4 secondes). Lorsque la pause est trop importante ou que la fréquence est réellement trop basse, le patient, ressent des malaises principalement sous forme de vertiges, d’instabilité, d’essoufflement à l’effort, voire de syncope.
Le pacemaker s’apparente donc à une pile pour faire face aux défaillances cardiaques. 60 000 Français sont équipés chaque année, de ce petit boitier qui fait battre le cœur lorsqu’il est affaibli.
Le muscle du cœur, le myocarde précédemment cité, a besoin de messages électriques, délivrés sous forme d’impulsions nerveuses. C’est ce qui permet au cœur de jouer son rôle de pompe.
La particularité du cœur, c’est qu’il possède son propre générateur d’électricité. Un générateur qui marche grâce à un réseau de cellules nerveuses qu’on appelle le nœud sinusal. Il se situe en haut de l’oreillette droite. Grâce à différentes ramifications, le message électrique va progresser dans les oreillettes, puis dans les ventricules, pour que les différentes cavités du cœur se contractent, à un rythme qui varie de 60 à 100 battements par minute au repos.
Avec l’âge ou après un accident cardiaque, le système électrique peut se dérégler. Le courant passe mal et le cœur se contracte moins vite, pour éviter tout accident du types, il faut implanter un stimulateur cardiaque, le fameux pacemaker. Il va compenser cette défaillance en envoyant au cœur des impulsions électriques.
Dans le détail, un système de stimulation cardiaque est conçu pour traiter un rythme cardiaque anormalement lent. Il est composé d'un stimulateur cardiaque, d'une ou plusieurs sondes de stimulation et d'un programmateur.
Deux éléments sont placés à l'intérieur du corps : le stimulateur et la ou les sondes de stimulation.
-Le stimulateur est un petit boîtier métallique qui contient des circuits électroniques et une pile. Le stimulateur surveille en permanence le cœur et délivre une impulsion électrique pour stimuler le cœur lorsque le rythme de celui-ci est interrompu, irrégulier ou trop lent.
-La sonde de stimulation est un fil isolé qui permet d'écouter l'activité cardiaque et de véhiculer de faibles impulsions électriques du stimulateur jusqu'au cœur pour régulariser le rythme cardiaque, lorsque nécessaire.
Enfin, le système implantable communique avec un programmateur, c'est-à-dire un ordinateur placé dans le cabinet de du médecin qui sert à programmer l'appareil cardiaque et à récupérer des informations utiles pour le médecin.
Le programme Da Vinci.
Le système Da Vinci s’apparente à un véritable RIIDII sophistiqué qui multiplie les possibilités des chirurgiens et offre des options moins invasives pour les interventions chirurgicales complexes et délicates.
Le système chirurgical Da Vinci est actuellement la seule technologie du marché à conférer aux chirurgiens la précision, la dextérité et le contrôle de la chirurgie ouverte conventionnelle en ne requérant des incisions que de 1 à 2 cm. Installé derrière la console Da Vinci, le chirurgien dispose d’une vision 3D haute résolution du champ opératoire. Pour opérer, il lui suffit de manipuler les manettes de la console, qui fonctionnent tel des forceps.
Lorsqu’est évoquée la possibilité d’une intervention chirurgicale, bon nombre de patients pensent avant tout aux risques. Ils souhaitent notamment savoir si la chirurgie Da Vinci est aussi sûre que les méthodes traditionnelles.
Le système chirurgical Da Vinci a été utilisé avec succès dans plusieurs dizaines de milliers d’opérations peu invasives dans le monde entier. Par ailleurs, Da Vinci est le gage de nombreux avantages en termes de sécurité puisqu’il permet de réaliser des interventions moins invasives avec autant d’efficacité que les méthodes conventionnelles.
Premièrement, ce système ne peut ni être programmé, ni prendre des décisions de manière autonome. Au contraire, chaque manœuvre chirurgicale doit être obligatoirement effectuée par le chirurgien.
Les interventions Da Vinci, comme toute autre opération conventionnelle, nécessitent la présence d’au moins deux professionnels : le chirurgien et son ou ses assistant(s). Celui-ci assiste dans ses opérations. Il doit notamment changer les instruments et fournir au chirurgien l’instrument Da Vinci le mieux adapté à la tâche à effectuer.
Le chirurgien opère quant à lui depuis la console, située tout près du patient. Le système Da Vinci met à l’échelle, filtre et convertit les mouvements de ses mains, poignets et doigts en mouvement précis d’instruments miniatures introduits dans le corps du patient. Ses tremblements sont réduits pour optimiser le contrôle de ses mouvements. Autrement dit, les instruments Da Vinci effectuent des opérations nettement plus précises que la main de l’homme.
Non seulement le système Da Vinci permet au chirurgien d’opérer en position assise, mais son charriot côté patient le dispose également de porter et de repositionner les instruments et la caméra, réduisant ainsi nettement sa fatigue.
Enfin, au cours d’une intervention, le système da Vinci effectue des millions de contrôles de sécurité. A l’épreuve des pannes, il est doté d’un mode d’extinction sécurisé qui permet au chirurgien de garder le contrôle de la procédure en cas de panne de courant ou de détection d’un problème lors d’un contrôle de sécurité.
Malheureusement, cette technologie de pointe à un coût : le prix d’un système Da Vinci est de l’ordre de 2 Millions d’euros et le cout de maintenance s’élève à environ 150 000 euros par année.
Cette revue du système Da Vinci met en lumière la relation entre un progrès thérapeutique et un cout de mise en œuvre important. Da Vinci ouvre la voie à l’utilisation optimale des robots.